Alexis Guillier ©

  1. Alexis Guillier dedicates himself to films, performances, texts or installations, which all are narratives, stem from investigations (documentary and on the ground) in collective and individual stories. Leading him from forgeries to defacement and disappearance of artworks, from a movie set accident to ghost ships, or to the exploration of the giant statue Notre-Dame de France, his forms gather many different documents, which coexist in cultural history but rarely meet (movie scenes, engravings, ads, literary texts, newsreels, comics...).

    His areas of investigation push him to observe the circulation of images and cultural productions, echoes and recurrences, the formation of imaginaries, interactions between personal actions and national stories, on an aesthetic as well as anthropological level. The telling of these stories questions itself, always on an uncertain line, between detached subjectivity and documentary lyricism, thus contributing to the indeterminacy of treated objects.

    His research is made of analogies, association of ideas, also deals with paranoia as method. More recently, he focuses on putting his projects in perspective with "cases", considering that the accident or the disaster, and the violence that comes with it, insistently recur. Investigation and editing processes also reflect a similar connection with the notion of body, as a way of putting pieces cut in different stories or sources together.

    Alexis Guillier performed or exhibited at the following venues : radialsystem, Berlin (2023, 2022), Villa Medici, Rome (2021), Abbaye de Maubuisson (2020), le Creux de l'Enfer, Thiers - FR (solo show, 2019), Bibliothèque Kandinsky - Centre Pompidou (2019), image / imatge, Orthez - FR (solo show - 2018, 2016), le Plateau Frac Ile-de-France, Paris - FR (2017), Palais de Tokyo (2017, 2016, 2012, 2010), Opéra Garnier (2016), SeMA - Seoul (2016), Laboratoires d'Aubervilliers - FR (2015), l’Onde, Vélizy-Villacoublay - FR (2015), cneai = (2014, 2013), Biennale de Belleville (2014), le BAL, Paris (2014), Parc Saint Léger - Hors les murs (2014), Walter Phillips Gallery - Banff CA (2013), MAC/VAL, Vitry-sur-Seine - FR (2013), Bétonsalon (2012), Fondation Ricard (2012), CAC - Genève (2011), Piano Nobile - Genève (2011), Musée National d’Art Moderne - Centre Pompidou (2010). 

    He is a mentee of the seventh edition of the international Forecast programme and he was an artist in residency at : la Box, Bourges - FR (2015-2016), le Pavillon Neuflize OBC - Palais de Tokyo (2015-2016), Coopérative de recherche / Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole - FR (2017-2018).

    He is faculty in Arts at Ecole Média Art du Grand Chalon (Chalon-sur-Saône-FR). He has been a sessional lecturer in visual arts at University of Paris 8 Vincennes - Saint-Denis and in Performing Arts (Cinema) at University of Caen (ComUE Normandy) and is currently enrolled in the RADIAN PhD in Arts at University of Caen.

    His projects "M for Mondrian", "Artless", "Twilight Zone", "Neverland" have been published (BAT éditions/future, it : éditions , le Plateau…). The "Twilight Zone" project was selected by the sponsorship commission of Fondation des Artistes (2015) and the support commission for artistic research and production of CNAP (2016), who provided support. The "A many splattered thing project" was also selected by the sponsorship commission of Fondation des Artistes (2020) and for the Résidences sur mesure Plus+ programme of the Institut français (2021). The film "Notre-Dame de France" (2019) is part of the collection of CNAP (acquisition 2020) and the film "Reworks" (2015) is part of the collection of Fonds Départemental d’art contemporain de Seine-Saint-Denis (acquisition 2016).

    Alexis Guillier se consacre à des performances, des films, textes ou installations, qui sont des montages narratifs, nés d’investigations (documentaires et de terrain) dans l’histoire collective et les histoires individuelles. L’entraînant de la falsification à la déformation et la disparition des œuvres, d’un accident de tournage aux vaisseaux fantômes, ou à gravir les contours de la géante Notre-Dame de France, ses formes mêlent des documents très divers, qui coexistent dans l’histoire culturelle mais ne s’y associent que rarement (extraits de films, estampes, publicités, textes littéraires, vidéos d’actualités, bandes-dessinées...). 

    Ses sujets d’investigation le poussent à observer la circulation des images et des productions culturelles, les échos et les récurrences, la formation des imaginaires, les interactions entre les actions personnelles et les Histoires souvent nationales, sous un angle tant esthétique qu’anthropologique. La transmission de ces récits s’interroge elle-même, restant toujours sur une ligne incertaine, entre subjectivité détachée et lyrisme documentaire, et participant de l’indétermination des objets investis. 

    Ses recherches sont faites d’analogies, d’associations d’idées, s’intéressent aussi à la paranoïa comme méthode. Plus récemment, il cherche à mettre en perspective ses projets avec des « affaires », partant du constat que l’accident, la catastrophe et leur violence reviennent avec insistance. Les processus d'enquête et de montage semblent aussi témoigner d’un même rapport au corps, comme s’il s’agissait de recoller ensemble des morceaux découpés dans plusieurs histoires ou sources.

    Alexis Guillier est intervenu ou a participé à des expositions dans différents lieux dont : radialsystem, Berlin (2023, 2022), la Villa Médicis (2021), l'Abbaye de Maubuisson (2020), le Creux de l'enfer (exposition personnelle associée à la Biennale de Lyon, 2019), Bibliothèque Kandinsky (2019), image / imatge, Orthez (exposition personnelle - 2018, 2016), le Plateau Frac Ile-de-France (2017), au Palais de Tokyo (2017, 2016, 2012, 2010), à l'Opéra Garnier (2016), au SeMA - Seoul (2016), aux Laboratoires d'Aubervilliers (2015), à l’Onde -Vélizy-Villacoublay (2015), au Cneai - Châtou (2014, 2013) à la Biennale de Belleville (2014), au BAL (2014), au Parc Saint Léger - Hors les murs (2014) à la Walter Phillips Gallery - Banff CA (2013), au Mac/Val (2013), à Bétonsalon (2012), à la Fondation Ricard (2012), au CAC - Genève (2011), à Piano Nobile - Genève (2011) et au Musée National d’Art Moderne - Centre Pompidou (2010).  

    Il est l'un des six lauréat.e.s de la septième édition du programme international Forecast et il a bénéficié de résidences à la Box à Bourges (2015-2016), au Pavillon Neuflize OBC - Palais de Tokyo (2015-2016) et à la Coopérative de recherche de l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole (2017-2018). 

    Il est professeur d'enseignement artistique à l'Ecole Média Art du Grand Chalon. Il a été chargé de cours en arts plastiques à l'Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis et en Arts du spectacle (Cinéma) à l'Université de Caen Normandie. Il est actuellement doctorant du programme de recherche et création en art RADIAN à l'Université de Caen Normandie.

    Ses projets « M for Mondrian »,  « Artless », « Twilight Zone », « Neverland » ont fait l’objet d’éditions (BAT éditions/future, it : éditions , le Plateau…). Le projet « Twilight Zone » a été sélectionné par la commission mécénat de la Fondation des Artistes (2015) et la commission de soutien à une recherche/production artistique du CNAP (2016), qui lui ont apporté leur aide. Le projet « La réalité éclatée » a également été sélectionné par la commission mécénat de la Fondation des Artistes (2020) et pour le programme des Résidences sur mesure Plus+ de l'Institut français (2021). Le film « Notre-Dame de France » fait partie de la collection du Centre National des Arts Plastiques (acquisition 2020) et le film « Reworks » (2015) de la collection du Fonds Départemental d’art contemporain de Seine-Saint-Denis (acquisition 2016).


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